Se nourrir pour le plaisir de vivre (libre)

*Je suis sûr et certain que c’est Mike qui a mangé toutes les baies, sans se soucier le moindre du monde de ce qui pourrait rester pour les autres.*

Etre un petit chien c’est bien parce que du coup je n’ai pas un appétit énorme ! Mais je suis un être vivant et en tant que tel j’ai le droit de me nourrir pour subsister sur cette terre comme tout le monde. Ce matin j’étais partis faire une petite promenade en solitaire à quelques mètres de mon chez moi. Je savais que Pocahontas c’était absenté avec son mari pour faire un tour sur le fleuve. Meeko avait surement du les accompagner même si la jeune femme lui avait bien fait comprendre la veille qu’elle voulait se retrouver en tête à tête avec son amoureux. Ce raton laveur n’écoute que lui-même et personne d’autre ! A mon réveil je m’étais tout de même attendu à trouver Flit pas très loin de moi mais ce ne fut pas le cas. Et sur cette disparition je n’avais aucune hypothèse à émettre. Cet oiseau est assez mystérieux dans le fond.

Seul donc, j’avais étiré mes pattes sur le sol, bu un peu d’eau dans l’écuelle qui se trouvait à côté de ma panière. Puis je m’étais décidé à manger quelques croquettes mais celle-ci, encore présente la veille, étaient à présent introuvable. Inutile de vous préciser qu’il y avait une très forte probabilité pour qu’elles soient dans le ventre de ce glouton de raton laveur ! J’étais donc forcé de sortir en quête de quoi me sustenter quelque peu. Ma première idée avait été de me diriger vers des buissons familiers qui abrités de délicieuses baies, bien sucrés ! Mais comme l’a si bien souligné ma précédente pensée, j’ai fait chou blanc avec cette tentative ! Il n’y avait plus rien, pas la moindre petite baie mure, que des vertes ou des oranges, immangeable. Car oui j’ai essayé de les manger…

Suite à cet échec, je suis allé en ville. Sans avoir une réelle nouvelle idée à l’esprit. J’attendais de voir qu’est-ce que je pourrais trouver sur ma route. Et je ne fus pas déçu par ce que le hasard ou le destin, appelez-ça comme vous voudrez dessina sur ma route ! Des étals de fruits en tous genres et un peu moins appétissants il y avait aussi des légumes. Mon ventre émit un bruit qui signifiait très surement que ce n’était pas le jour pour faire la fine bouche. Je bondis en direction de ces bonnes odeurs qui me faisaient déjà saliver ! Je n’eus pas le temps d’arriver près de l’une de ces bonnes choses que l’un des passants m’écrasa la patte avec son pied. Sous le choc je me mis à aboyer avec force, pour ensuite fusiller du regard mon agresseur.